Culture & Patrimoine

 

Le Musée Bonnard

16 bd Sadi Carnot
04 93 94 06 06
Ouvert du mardi au dimanche
Haute saison : de 10h à 20h (le jeudi jusqu'à 21h).
Basse saison : de 10h à 18h.
Fermeture les lundis, le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.
Intégralement climatisé et accessible aux handicapés.

Ouvert le 26 juin 2011, le musée Bonnard est le premier au monde dédié à l’œuvre du peintre, figure marquante de l’art du XIXe et XXe siècle.

Pierre BonnardbwPierre Bonnard
Il vécut 22 ans au Cannet dans une petite maison, "Le Bosquet", sur les hauteurs de la ville (1926). Les paysages du Cannet, la lumière du Midi ont été pour Bonnard des sources d’inspiration inépuisables qui donnèrent naissance à certains de ses plus beaux chefs d’œuvre.

Collections & Expositions

Tout en rendant compte de la totalité de la carrière de Pierre Bonnard, le contenu scientifique du musée est essentiellement centré sur sa période du Cannet (1922-1947). La collection est constituée d’achats, de dons et de dépôts privés et publics. La programmation du musée prend en compte l’œuvre du peintre sous tous ses aspects mais propose également des expositions thématiques ou monographiques d’artistes dont l’œuvre résonne avec Bonnard.

Le musée municipal a été réalisé sur un site proche de sa maison, dans l’hôtel Saint-Vianney, l’un des derniers vestiges de l’architecture Belle Epoque. Soutenu par l’Etat, il a reçu en 2006 le label « Musée de France ». Il profite d’un partenariat avec le musée d’Orsay.

musee bonnard

Sur les pas de Bonnard...

Au cours de ses promenades quotidiennes, sur les collines derrière sa maison, il puisait son inspiration.
Cette promenade est une des portes d’entrée dans l’univers du peintre, dans sa recherche sur le paysage et la lumière du Midi. Elle constitue ainsi un élément important du projet muséographique.

Maison Le Bosquet vue baie de Cannes et lEsterel

Le sentier part du musée Bonnard et vous emmène le long du Canal de la Siagne en passant à proximité de la maison-atelier du peintre. Cette balade révèle au promeneur ces paysages qui lui inspirèrent parmi ses plus belles toiles.

Pour plus d’informations, visitez le site officiel du musée Bonnard.

Patrimoine Cannettan
 

LE VIEUX CANNET

Située à deux kilomètres des plages et des ports, au cœur de sept collines s’étageant en pente douce, la ville du Cannet bénéficie d’une vue panoramique des Iles de Lérins jusqu'au massif de l’Estérel.

Site béni des Dieux, les Romains y implantent la culture de l'olivier, et le baptisent du joli nom d'Olivetum.

De la rue Cavasse à la rue Saint-Sauveur, au détour d’une ruelle, d’une placette, partez à la découverte du Vieux-Cannet et de son patrimoine pour une balade riche de diversités. A voir.

Visitez le site officiel de l’Office du tourisme

 


Histoire du Cannet... des dates clés

  • 1281
  • 1441
  • 1560
  • 1774
  • 1854

Première mention du Cannet dans un acte du 19 janvier 1281 par lequel  le responsable de l’abbaye de Lérins donne en emphytéose perpétuelle à un bourgeois de Mougins, Olivier Isnard, une terre située «ad Cannetum».

Les premières familles. Après un effondrement démographique dû aux ravages de la peste et des guerres, des contrats de concession de terres sont passés avec des populations venant surtout de la Rivière de Gênes afin de repeupler les villages.

Au Cannet, le premier acte d’habitation date du 5 février 1441 : Dom André de Plaisance, Infirmier de Lérins donne plusieurs terres en emphytéose à Sylvestre Calvy, originaire du Val d’Oneille en Ligurie. Celui-ci fait ensuite venir d’autres colons appelés « les Figons ».

Création de la paroisse. A la fin du XVIe siècle, ces communautés familiales forment une dizaine de hameaux portant le nom de leurs fondateurs : « les Ardissons, les Calvys, les Cavasses, les Danys, les Gallous, les Gourrins, les Perrissols, les Michels, les Gazans ».

En 1556, 73 chefs de foyers cannettans se rassemblent devant l’église Ste Catherine nouvellement construite pour demander la création de la paroisse. Elle sera finalement obtenue en 1560. Les difficultés d’installation auront développé la solidarité entre ces lieux de vie isolés et dispersés, que l’église paroissiale contribue à ressouder.

Création de la commune du Cannet. La création de la paroisse Sainte-Catherine en 1560 porte en germe les futurs conflits avec les habitants de Cannes, que tout sépare des habitants du Cannet : la distance, les modes de vie, les mentalités. En dépit de la sentence arbitrale de 1587 rendue par l’évêque de Fréjus qui accorde aux Cannettans les mêmes privilèges, libertés et franchises qu’aux Cannois, la situation avec Cannes se détériore. Les Cannettans réclament la séparation.

Il faut attendre l’arrêt du Conseil d’Etat du Roi du 9 août 1774, enregistré par le Parlement de Provence par décret en lettres patentes le 29 janvier 1777, pour que Le Cannet obtienne enfin son indépendance.

Développement du Cannet. A compter de cette date, notre commune va se développer vers Cannes au sud, et au nord vers Mougins, dont le démembrement en 1845, apporte au Cannet 400 ha et les limites actuelles.

En 1862, le Cannet reçoit la visite d'un médecin envoyé par Napoléon III pour étudier les climats méditerranéens.

En provenance de l'île de Madère, le docteur Pietra Santa déclare en arrivant au Cannet : " J'appelle cette charmante vallée le Madère de la France ". Surnom que notre cité garde encore aujourd'hui. En 1888, le poète Stephen Liégeard baptise notre région "Côte d'Azur" .

  • Cet édifice est à l’origine de la discorde qui aboutit à la séparation de la commune d’avec Cannes en 1774. Achevé le 6 mars 1556, ce petit sanctuaire se compose d’une nef avec abside, de trois chapelles latérales et d’un clocher quadrangulaire précédé d’un vestibule récent. Son intérieur est sublime.

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  • La Tour des Danys (XVIe siècle) est la plus ancienne construction du Cannet conservée en l’état.

    Servant à fermer cette entrée de ville, sa porte, aujourd’hui murée, se situait à trois mètres du sol.
    Son toit orné de neuf mâchicoulis et la rareté des ouvertures rappelle son caractère défensif.

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  • Edifiée en juin 1552 par la confrérie « les Pénitents Blancs » de l’ordre de Saint-Bernardin, elle devient à la révolution le siège de la société populaire des Sans Culottes du Cannet. Désaffectée en 1924, elle est aujourd’hui un lieu d’expositions.

     

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  • Sa construction fut décidée par l’abbé Bovis, curé du Cannet, alors que l’église Sainte-Catherine ne suffisait plus à accueillir une population grandissante.

    Elle est consacrée église paroissiale en 1907 et baptisée Sainte-Philomène, nom soufflé par Jean-Marie Vianney dit le curé d’Ars, qui contribua à répandre la dévotion à cette sainte, canonisée sans que l’on connaisse historiquement sa vie.

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  • L'intérieur de l'église Sainte Catherine recèle des paperoles remarquables, de nombreux ex-voto, des autels baroques, et des toiles marouflées datant du XVIIIe siècle.

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  • On ignore la date de construction de cet ancien beffroi qui marque l’entrée du quartier des Ardissons. Son clocher sonnait pour signaler les appels aux armes ou l’approche d’un danger.

    Sauvée d’une ruine probable, cette chapelle a été restaurée en 1989. Respecter son histoire tout en lui rendant sa vocation spirituelle, telle fut la préoccupation de Tobiasse, artiste contemporain de renommée mondiale qui a ouvert ce lieu à l’œcuménisme et choisit pour thème : « La vie est une fête ».
    Cette fresque monumentale, vive et poétique narre une histoire universelle où le chœur de l’édifice rayonne à partir d’une colombe, symbole de la paix. Sur le parvis extérieur, « L’oiseau de lumière », sculpture de l’artiste, invite le visiteur à découvrir cet univers.

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  • La rue des Voûtes témoigne d’une époque où l’habitat urbain était resserré. Les maisons sont construites directement sur de gros blocs de pierre brute.
    On peut voir sur le linteau des portes des croix de Malte sculptées, symbole de l’ordre des hospitaliers.
    Les moines abandonnèrent le prieuré de cette rue pour aller s’installer à côté de l’église Ste-Catherine.

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  • La tour des Calvys (du nom de la 1ère famille installée au Cannet en 1441). Achat des récoltes, négociations, ici se traitaient les affaires avant que la tour se trouve au centre d’un épisode historique.
    En 1707, l’abbé Ardisson à la tête des habitants y soutint un siège contre les impériaux et y mit femmes et enfants à l’abri.

     

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  • Cet élément insolite rappelle que dans les temps anciens, les impôts étaient calculés sur les ouvertures (fenêtres, portes). Les personnes peu fortunées, ne voulant avouer leur précarité à leur voisin, faisaient peindre de fausses fenêtres sur la façade.

    Afin que le trompe-l’œil soit parfait, elles allaient même jusqu’à coller de vraies ferrures.

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  • Occupée jusqu’en 1933, elle se distingue par son campanile et son horloge qui, autrefois, sonnait toutes les demi-heures pour répartir l’eau entre les différentes familles du Cannet, lors des travaux dans les champs.

     

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  • Elle fut construite en 1557 selon la volonté testamentaire d'un membre d'une des familles fondatrices du Cannet, Guillaume Calvy. Son ensemble se compose d’une nef de plan rectangulaire faiblement éclairée et d’un porche ouvert sur l’extérieur, lequel porte le nom de "narthex", une construction qui permettait aux catéchumènes de suivre les offices religieux sans entrer dans l'église.

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  • La place des Paramideaux et ses maisons bordant ses quatre côtés formant des rangées de « Maisons Remparts » ou « Bastides » nom donné en Provence aux maisons de campagne fortifiées.

    Organisées autour d’une placette, ce principe de repeuplement était voulu par le Monastère de Lérins dans un système d’urbanisation des « Villes nouvelles ».

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  • Cette fresque murale monumentale, réalisée par B. Amooghli Sarraf en 1990, représente l’arbre généalogique des 140 premières familles fondatrices du Cannet appelées par les moines de Lérins pour repeupler le territoire décimé par les épidémies de peste au cours du XVème siècle. Leurs noms figurent sur des carreaux de grès émaillé.

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  • Dénommée place «Mercier Lacombe» jusqu'en 1870. Elle offre un panorama superbe sur la mer. Vous pourrez également y découvrir la statue de Victorien Sardou, réalisée en 1985 par Manuel Linarès. Cet illustre descendant d’une des familles du Cannet passa la plupart de son enfance dans la maison paternelle située dans la rue éponyme du Vieux-Cannet.

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  • Dans cette agréable rue, on peut admirer les villas de type 1900 réalisées par l’architecte Henri Stoecklin, où la blancheur de la pierre se détache des autres matériaux. Les murs épais, les enduits à la chaux, les corniches et les tuiles romaines, ou encore les balcons en fer forgé, en font le charme.

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  • Le mur des amoureux de Peynet, illustrateur français et citoyen d’honneur du Cannet.

    Cette fresque peinte sur une façade d’une maison ancienne est un passage quasi-obligé des jeunes mariés. Réalisée avec le fresquiste Guy Ceppa, elle représente un petit couple s’envolant au-dessus du jardin d’Eden.

    Raymond Peynet l’imagina en 1942, devant le kiosque à musique de Valence, et en hommage aux amoureux, son ami Georges Brassens écrivit la célèbre chanson « les bancs publics ».

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  • À l'origine, ce jardin était un champ d’oliviers et d’orangers.Le projet du square, lui, remonte à 1912, bien que les arbres aient été présents jusqu’en 1950.

    Ce nom de Tivoli est celui donné aux Jardins près de Rome.

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  • Acheté en 1933 par le maire Maurice Jeanpierre, le bâtiment a été édifié en 1902 par Charles Grassier pour être l’Hôtel des Anges. C’est l’architecte James Warnery qui est l’auteur de cette construction. La salle la plus visitée est celle des mariages, dite salle Bellini. Vous y découvrirez 5 œuvres du peintre représentant la joie de vivre au Cannet.

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Célébrités

Un musée municipal est consacré fort légitimement à Pierre Bonnard, mais il ne fût pas le seul à apprécier la lumière du lieu.

Peynet

Raymond Peynet

Raymond Peynet

Peynet

1908-1999 • Né à Paris, Raymond Peynet entre à 15 ans aux Arts appliqués... école qui, par chance, est située juste en face du bistrot de ses parents, auvergnats "montés" dans la capitale quelques années auparavant. Mais c'est en entrant dans la vie active, chez « Tolmer », agence de publicité, qu'il commence à apprendre véritablement son métier de dessinateur en effectuant différentes tâches, du balayage de l'agence au dessin d'étiquettes de parfums et de décors de boîtes de gâteaux, jusqu'à la conception de diverses publicités.

En 1930, Raymond Peynet épouse Denise, au nom prédestiné "Damour". Afin de mieux gagner sa vie, il publie ses dessins dans la presse parisienne, très abondante à cette époque : le Rire, Rire à deux, Paris Magazine, The Boulevardier -journal réservé aux Britanniques résidant à Paris-, etc. 1942 va marquer un tournant dans sa vie. Devant remettre un pli confidentiel à un correspondant à Valence, dans le département de la Drôme, Raymond Peynet se trouve au point de rendez-vous, assis sur un banc, face au kiosque à musique (classé Monument Historique depuis 1982).

C'est là qu'il imagine un petit violoniste aux cheveux longs jouant tout seul dans le kiosque de Valence et une admiratrice l'écoutant. « Les Amoureux de Peynet » étaient nés ! Et ont fait le tour du monde... sur des porcelaines, des écharpes, des médailles, sous forme de poupées, de statues -telle celle élevée à Hiroshima au Japon-, dans des livres... sur tout ce qui symbolise l'Amour !

Brassens a ainsi confié qu'il n'aurait pas écrit "Les bancs publics" sans Les Amoureux de Peynet, Charles Aznavour y a également consacré une chanson interprétée par Marcel Amont, "Les amoureux de papier". Actuellement, 4 musées sont consacrés aux Amoureux de Peynet : Antibes, Brassac les Mines (ville native de la mère de Raymond Peynet), Karuizawa (Nagano - Japon) et Sakuto-cho (Okayama - Japon). En 1990, Raymond Peynet coréalise avec le fresquiste Guy Ceppa une fresque sur une façade d'une ancienne maison cannettane, « Le mur des amoureux de Peynet ». Passage quasi-obligé des jeunes mariés, véritable symbole de la joie de vivre, elle représente un couple uni s'envolant au-dessus du jardin d'Eden. Citoyen d'honneur de la ville du Cannet, Raymond Peynet s'est éteint dans sa 90ème année, le 14 janvier 1999... un mois tout juste avant le jour de « sa Saint-Valentin » !

Mur des Amoureux de peynet detail1  Détail du Mur des Amoureux

victorien sardou collection marboeuf alain riviere

Victorien Sardou

Victorien Sardou

victorien sardou collection marboeuf alain riviere

1831-1908 • Descendant d’une des familles fondatrices du Cannet, il nait à paris en 1831. D’abord étudiant en médecine puis répétiteur de philosophie, de mathématiques et d’histoire, il débute dans les lettres en collaborant aux revues et encyclopédies. Après une première pièce et un échec, il se détourne du théâtre jusqu’à son mariage avec Mademoiselle Brécourt en 1858.

Un an plus tard, le succès est cette fois au rendez-vous avec « Les premières armes du Figaro ». Suivront plus de 40 œuvres -parmi elles, les célèbres « Madame sans-gêne », « Tosca »- qui lui valent l’honneur d’entrer à l’Académie Française en 1877.

Séjournant régulièrement au Cannet, il en donnera beaucoup de descriptions. Evoquant dans ses notes la Tour des Danys et la Tour de la Placette –où son grand-oncle s'illustra en 1706 : sonnant le tocsin, il sauva le village du pillage-, il dira : « Le Cannet n'avait pas que ses orangers, si maltraités par le dernier hiver, et la cassie, qui ne fleurissait que là. Il avait ses monuments. Il les a encore. Deux tours : la Tour des Danis "du brigand" dit Mérimée et la Tour de la Placette. J'ai dit deux monuments, il y en a un troisième : comment pourrais-je oublier la maison de mon cousin Jean-Jacques. Cette villa Sardou était perdue jadis dans les orangers, d'un accès difficile, bordée d'un cours d'eau dont le voisinage n'était pas toujours agréable ».

Auguste Renoir

Auguste Renoir

Auguste Renoir

Auguste Renoir

1841-1919 • Auguste Renoir, peintre français atteint de rhumatisme articulaire, se retire vers la fin de sa vie dans le midi.

Il s'établit d'abord à Grasse, puis s'installe au Cannet dans la villa « Printemps » en février 1902 avec sa femme et ses enfants. Il y séjourne peu de temps, n'appréciant guère Cannes et Le Cannet pour son côté mondain. Cagnes sur Mer lui convient mieux, et il se fixe alors définitivement dans sa maison « Les Collettes » où il finit ses jours.

vue du cannet Renoir  Vue du Cannet

prosper merimeee

Prosper Mérimée

Prosper Mérimée

prosper merimeee

1803-1870 • Un jour qu'il était de passage en ville, Prosper Mérimée demande à une vieille personne le nom cette tour. Celle-ci ne parlant que le provençal, il se vit répondre :
"Ah Moussu! es habitado per aqueu brigand d’Agnelin s’enebrio chasque jou."
( "Ah Monsieur! Elle est habitée par ce brigand d’Agnelin qui s’enivre chaque jour").
Prosper Mérimée n'ose pas lui demander de répéter et croit entendre un mot ressemblant à "brigand. "
Il baptise donc cette tour "Tour des Brigands", nom qui est parfois encore utilisé.

Henri Lebasque

Henri Lebasque

Henri Lebasque

Henri Lebasque

1865-1937 • Henri Lebasque repose au cimetière Notre-Dame-des-Anges, il s'était installé au Cannet en 1924.

Assistant d'Humbert sur les fresques du Panthéon, ami de Pissaro, son style se voit influencé par le courant impressionniste. Henri Lebasque découvre le Midi vers 1906 grâce à son ami Manguin qui l'invite à séjourner dans sa villa de Saint-Tropez. La lumière méditerranéenne est une véritable révélation.

Il revient régulièrement en Provence et finit par s'installer en 1924 au Cannet. Il loue d'abord la villa Beau-Site dans la rue des Ardissons avant d'acheter vers 1930 une maison, au 21 rue des Danys, où il installe son atelier. Il peint au Cannet une importante série de nus, partageant avec Bonnard, quelque temps, le modèle Claudine, venant de Paris. En 1935, Lebasque participe avec Bonnard au 1er salon des artistes du Cannet organisé par la municipalité.
Bien que reconnu de son vivant, le peintre mènera au Cannet une existence retirée et discrète. Il meurt le 7 août 1937. L'atelier et la maison ont été rasés vers 1970.

Henri Lebasque - Mme Lebasque dans son jardin du Cannet   Henri Lebasque - Mme Lebasque dans son jardin du Cannet

la begum

La Bégum

Son Altesse La Bégum Aga Khan III

la begum

1906 - 2000 • Née Yvette Blanche Labrousse en 1906, rien ne la destine de par ses origines modestes - son père est conducteur de tramway et conseiller municipal au Cannet, sa mère couturière – au magnifique destin qui sera le sien.

En 1930, elle est élue Miss France, huit ans plus tard, elle rencontre le Sultan Mohammed Aga Khan, chef religieux des Ismaéliens, de 29 ans son aîné. Elle épouse ainsi en Suisse, en 1944 l'homme le plus riche du monde, se convertit à l'islam et devient S.A. La Bégum, la quatrième femme du Prince.

 

Médiathèque de l'étoile

Avenue Franklin Roosevelt
04 93 94 23 80

Mardi et jeudide 10h00 à 12h00  et de 14h30 à 17h00
Samedis : de 10h00 à 12h00

Fonds en libre accès de 15 000 ouvrages (adultes et jeunesse), 2000 supports CD audio et DVD (réservés au prêt), livres en gros caractères et livres lus.
Espace cyber (sur inscription et rendez-vous).
Automate de prêt pour gérer seul l’emprunt et le retour des documents.

Médiathèque centrale

13, rue des Michels
04 93 45 82 45

Mercredi et vendredi : de 10h00 à 12h00  et de 14h30 à 17h00
Samedis : de 14h30 à 17h00

Fonds en libre accès de près de 80 000 documents adultes et jeunesse : livres, livres en gros caractères, beaux livres, livres en langue anglaise, BD, ouvrages patrimoniaux, CD audio, DVD, périodiques.

INSCRIPTION GRATUITE : auprès de la médiathèque sur présentation d’une carte d’identité et d’un justificatif de domicile.

EMPRUNT : 1 ouvrage (livre ou CD audio ou CD-Rom ou VHS ou DVD) ou 2 suppléments (revue, BD ou livre de collection "Que sais-je" ou "Profil").  Vous pouvez conserver les documents 3 semaines.

Si vous souhaitez emprunter davantage d’ouvrages ou suppléments, vous pouvez souscrire un ou plusieurs abonnement(s) payant(s) valable(s) 1 an au tarif de 1,50 €. Chaque abonnement vous donne droit aux mêmes modalités d’emprunt.


Archives Municipales

Les archives municipales du Cannet se sont constituées depuis 1774, date de la création de la commune. Elles sont entreposées à l’hôtel de ville où est conservé le document le plus ancien : un registre paroissial, dont le premier acte est un baptême en date du 25 juillet 1560. Responsables de la collecte, du classement, de la conservation et de la communication des documents, les archives municipales ont pour mission de servir l’usager en garantissant au mieux l’existence de preuves en cas de contestation, d’assurer la constitution d’une mémoire locale.

Fonds et documentation 

  Plus de 800 mètres linéaires de documents archivés
  14 microfilms (état civil, recensement, listes électorales)
  50 CD-Rom des délibérations de 1882 à 1977
  10 CD-Rom sur actes de l’Etat Civil de 1560 à 1882
  1 CD-Rom du plan cadastral napoléonien de 1813
  Journal officiel (lois et décrets)
  Bulletins officiels des ministères
  Actes administratifs du département et de la commune
  200 cartes postales
  Relevés généalogiques (réalisés par le Cercle Généalogique du Pays Cannois)
  Fichier des rues (réalisé par la Société Scientifique et Littéraire de Cannes)
  Travaux universitaires et d’érudits sur la commune

Nota : les réponses aux recherches historiques se limitent à l’indication des cotes d’archives ou des références bibliographiques.
Tous les documents ne sont pas communicables (loi n°79-18 du 3 janvier 1979 modifiée par la loi n°2008-696 du 15 juillet 2008).

 


  Mairie du Cannet • 20, bd Sadi Carnot
  04 92 18 20 80

Registre paroissial XVIe

Plan de la commune

Hôtel Désanges (Mairie)

La place Bellevue au début du XXe

Rocheville

Les Collines

Mairie Contacts

  Hôtel de ville - 20 Boulevard Carnot
BP 30089 - 06115 Le Cannet cedex
 
  04 92 18 20 00
  04 92 18 20 01
 

 

Mairies & CCAS

Centre administratif de Rocheville
Place Foch-13 avenue des Ecoles
 04 92 18 40 70
04 92 18 40 87
 
Mairie annexe de Garibondy
24 chemin de Garibondy
Résidence Les Paradisiers
  04 93 48 61 63

 

Maisons des Quartiers

Rocheville : 04 92 18 40 90 
Garibondy : 04 93 48 74 80

La Maison des Quartiers vous écoute et reçoit vos doléances ou vos suggestions.
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h30.

 

Médiathèques

Médiathèque centrale
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Médiathèque de l'Étoile
Point WIFI et postes internet
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